A la découverte de vignerons engagés
Nous avons sélectionné des vins de vignerons engagés dans une démarche environnementale et sanitaire sérieuse. Faites nous confiance, essayez notre sélection !
Quels sont les enjeux de la viticulture sur l’environnement ?
Quel est l’impact de la viticulture sur l’environnement ?
Tout d’abord, à travers cet article, nous souhaitons mettre en avant une sélection de vignerons engagés, afin de sensibiliser toutes les personnes qui touchent de près ou de loin au milieu du vin, sur les enjeux environnementaux. Que vous soyez producteur, fournisseur, consommateur, et j’en passe… soyez alerte aux différentes mentalités, ne vous faites plus berner, et surtout faites les bons choix !
Il est indéniable que l’utilisation abusive il y a quelques temps, de pesticides et herbicides, a détérioré notre biodiversité, la qualité de notre eau, et la santé de nos sols. Bien entendu, il n’y a pas que la viticulture en cause, mais elle en fait partie et on ne peut le nier.
De plus, les pratiques de désherbage contribuent à l’érosion des sols, ce qui, encore une fois, a des conséquences néfastes sur la qualité des sols, leur fertilité, et l’existence de l’écosystème local. Aussi, l’utilisation de certains produits peut nuire à la faune et la flore sauvages présentes. De même que la plantation massive qui détruit l’habitat des animaux du coin.
Néanmoins, les mentalités ont énormément changées, les restrictions ont évoluées également. Ainsi tout est actuellement mis en œuvre pour préserver nos vignobles et la santé des consommateurs et vignerons.
Par conséquent, il est important de noter que de nombreux vignerons et acteurs de l’industrie viticole reconnaissent ces problèmes et travaillent activement à réduire l’impact environnemental de la viticulture. Ils adoptent des pratiques plus durables, telles que la viticulture biologique, biodynamique et durable, la réduction de l’utilisation de pesticides, la gestion de l’eau, la conservation des sols et la fourniture en matières premières locales ou au moins nationale (bouteille, bouchons, étiquettes, machines, etc).
Pourquoi avoir fait une sélection de vignerons engagés ?
C’est pour encourager toutes ces démarches, et féliciter les vignerons engagés au quotidien dans cette lutte que nous avons voulu rédiger cet article.
Il faut reconnaître aussi que la diversité des labels primant les efforts environnementaux a tendance à nous perdre un peu. De nombreuses dénominations, avec des logiques différentes, des exigences variées, et des étiquetages différents. Comment comprendre les différences ?
Et bien suivez nos conseils, nous connaissons les vignerons engagés sérieusement, et leur travail. Alors faites nous confiance !
La viticulture conventionnelle
Il est indéniable que la viticulture conventionnelle a évolué au même titre que les problématiques environnementales. Ne perdons pas de vue que, malgré tous les labels écologiques, la viticulture conventionnelle est capable d’efforts respectables.
De toute évidence, chaque vigneron même non labellisés est sensibilisé et actif dans cette dynamique de préservation.
Un certificat leur est régulièrement attribué, dans la mesure où une formation sur ces problématiques et les produits phyto-sanitaires est obligatoire et à renouveler régulièrement.
On sait aussi que la dose autorisée à l’achat des produits de traitement est limitée et contrôlée, que ces traitements doivent être autorisés, et que la période de diffusion est règlementée.
Enfin, des contrôles de conformité sont régulièrement effectués, pour vérifier le taux de résidus dans les vins.
Qu’est ce que ces vignerons engagés proposent ?
Une viticulture plus respectueuse de la nature
A la vigne, on se penche surtout sur la gestion de l’enherbement, la lutte contre les insectes nuisibles et surtout la protection de la vigne contre les maladies !
Alors plutôt que d’opter pour les désherbants puissants, les insecticides nocifs et les traitements systémiques, les vignerons engagés s’orientent désormais vers des pratiques plus saines.
En conséquence, le labour mécaniques est de rigueur, ainsi que l’enherbement inter-rang. Par exemple, certains plantent des espèces végétales connues pour drainer suffisamment les sols, sans étouffer les vignes, et évitant l’invasion des herbes sauvages.
Prenons le cas des insectes, dont certains pondent leurs œufs à l’intérieur des baies de raisin et tue ainsi la récolte. Désormais, nous constatons l’efficacité d’une méthode de plus en plus répandue : la confusion sexuelle. Ces cartouches d’hormones disposées dans la vigne invitent les insectes à se reproduire à une période moins dérangeante que celle où les baies sont formées.
Pour ce qui est des traitements contre les maladies, sachez que le cuivre et le soufre qui sont autorisés également en agriculture BIO, ne sont rien d’autre que la fameuse bouillie bordelaise utilisée par papy dans son jardin depuis toujours. Rien de dangereux dans des doses raisonnables, ce que tout vigneron a plutôt intérêt à respecter si il ne veut pas se ruiner.
En effet, avec ces produits dits « traitements de contact », le risque de répercutions sur notre santé est minime. En fait, une pluie efface toute trace du traitement sur le raisin. Aussi, le dernier traitement ne peut avoir lieu trop proche de la date des vendanges. Par conséquent, les cuves sont saines lorsque le raisin est ramassé.
Les cépages résistants aux maladies
Des cépages résistants sont de plus en plus populaires parmi les viticulteurs qui cherchent des solutions durables pour réduire l’impact environnemental de leur production tout en maintenant la qualité de leurs vins.
Certes récents, ces cépages ont été conçus en laboratoire afin de résister naturellement aux maladies fongiques, notamment le mildiou et l’oïdium, qui sont des problèmes courants dans les vignobles. De plus, on apprécie aussi leur rusticité et capacité à s’adapter à différents types de sols et de climats, ainsi que pour leur bonne résistance aux variations climatiques.
Cependant, il est important de noter que l’adoption de ces cépages peut varier en fonction des régions viticoles, des réglementations locales et des préférences des consommateurs. Pourtant, certains défis subsistent, notamment la perception du goût par rapport aux cépages traditionnels et la nécessité de familiariser les consommateurs avec ces variétés moins connues.
Concrètement que donnent les cépages résistants ?
Il faut reconnaître que les saveurs changent mais l’intérêt écologique est de taille ! Et pour cause, ces cépages permettent une réduction de 90% du nombre de traitements de la vigne ! Le peu de produits étant répandus, sont très écologiques.
Prenons l’exemple du Château du Bluizard qui traite ses cépages résistants avec des traitements à base d’huile essentielle d’écorce d’orange.
C’est pourquoi, le choix peut se faire naturellement pour certains vignerons, quitte à perdre leur appellation dans la mesure où ces variétés ne font pas partie des cahiers des charges des AOC.
Des méthodes de vinifications plus saines
Bien entendu, en cave, on préconise désormais la dose minimum de sulfite pour ce qui est de la protection du vin contre les bactéries et l’oxydation.
Toutefois, il existe également des vins dits « vins natures », dans lesquels aucun sulfite n’est ajouté.
De plus, afin de respecter l’identité du terroir, privilégions les vignerons qui travaillent avec les levures indigènes pour la fermentation de leurs vins. Il en va de même pour la fourniture du matériel et matières premières indispensables. Par exemple, le vigneron peut travailler avec une tonnellerie régionale plutôt que de prendre des fûts à l’étranger. Ce genre de geste permet avant toute chose de faire tourner l’économie locale, ainsi que de réduire l’impact carbone dû aux transports des marchandises.
Comment se répertorient les vignerons engagés ?
Les vignerons labellisés BIO (AB)
De toute évidence, le plus connu des labels écologiques c’est le label BIO.
En somme, la viticulture biologique repose sur plusieurs principes clés, notamment l’interdiction de l’utilisation de pesticides chimiques de synthèse, d’herbicides, de fertilisants chimiques et d’OGM.
Aussi, pour obtenir le label « Bio », un vignoble doit respecter des normes strictes définies par des organismes de certification, qui varient selon les pays et les régions. En général, ces normes incluent des pratiques telles que la culture de vignes sans produits chimiques synthétiques, la gestion des mauvaises herbes de manière naturelle, la réduction de l’irrigation et l’utilisation de méthodes de lutte biologique contre les ravageurs.
Globalement, les vignerons engagés dans le BIO visent à préserver la santé des sols en évitant la dégradation due à l’utilisation excessive de produits chimiques. Cela comprend la fertilisation organique et le travail du sol minimal. Toutefois, le soufre (ou sulfite) et le cuivre (bouille bordelaise) sont autorisés, selon certaines quantités.
Cependant, il est important de noter que le label « Bio » s’applique également aux pratiques de vinification, ce qui signifie que le vin est produit sans l’ajout de produits chimiques artificiels ni de sulfites en quantités excessives.
Enfin, il est primordial de s’appliquer à toutes ces conditions durant minimum 3 ans, avant d’obtenir le label. Il s’agit là de la période de conversion.
En savoir plus sur la viticulture Biologique.
Les vignerons engagés dans la biodynamie
Deux labels majeurs priment la biodynamie. Il s’agit de Demeter et Biodyvin.
Globalement, les vignes doivent être cultivées selon les principes de l’agriculture biodynamique, qui s’inspirent des enseignements de Rudolf Steiner. Cela implique l’utilisation de préparations biodynamiques spécifiques telles que la bouse de corne et le compost de fumier de vache, pour enrichir les sols et favoriser la biodiversité.
De plus, une des pratiques principales des vignerons engagés dans la biodynamie est le respect du calendrier lunaire. C’est pourquoi, le moment choisi pour la taille, la plantation, ou encore pour les manipulations du vin en vinification auront leur importance.
Une fois de plus, l’utilisation de pesticides, d’herbicides et d’engrais chimiques de synthèse est strictement interdite.
Qu’est-ce que la viticulture raisonnée ?
De très nombreux producteurs se disent pratiquer une agriculture raisonnée. Il faut reconnaitre qu’elle est très pratique car elle n’inclue aucune exigence, ni aucune contrainte administrative. En outre, c’est une vision des choses très personnelle, des choix qui se font par conviction et non pour apposer un label sur l’étiquette.
En somme, la viticulture raisonnée repose sur la gestion responsable des ressources naturelles et l’adoption de pratiques agricoles durables.
Les vignerons engagés de cette manière s’efforcent de minimiser l’utilisation de produits chimiques et de pesticides. Généralement, ils adoptent des pratiques de travail du sol qui préservent la structure et la fertilité du sol, réduisant ainsi l’érosion et la perte de nutriments.
Encore une fois, c’est du cas par cas. Découvrez par exemple le Domaine Vaudoisey-Creusefond en Bourgogne qui pratique le labour et l’enherbement afin de bannir les désherbants. De plus, ils n’utilisent pas d’insecticides, et la fréquence des traitements est réduite au strict nécessaire. Enfin, des engrais
biologiques uniquement servent à fertiliser les sols.
D’autre part, le Domaine UBY, dont la réputation n’est plus à faire, pratique quotidiennement une agriculture raisonnée et possède également 12 hectares de vigne en BIO. Le domaine est aussi engagé dans la préservation de l’environnement, notamment autour de son étang où vivent et se reproduisent les dernières tortues cistudes d’Europe.
Le label Vignerons Développement Durable :
Toujours dans cette démarche, certaines caves importantes misent sur le label Vignerons Développement Durable. Prenons par exemple la Cave des Vignerons de Buxy, la Cave de Lugny , la Cave des Terres Secrètes et Dom Brial. Les vignerons engagés ici entreprennent des actions environnementales mais aussi économiques, sociales et patrimoniales. Cela passe par exemple par :
- l’amélioration des conditions de travail des salariés,
- l’intégration du métier et de l’exploitation dans la vie et le patrimoine local,
- la réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires,
- le soutient du patrimoine local,
- la restauration des murets en pierres dans le vignoble,
- l’insertion des travailleurs handicapés,
- la transmission des savoirs faire aux enfants des écoles locales,
- la récupération et le recyclage des bouchons en liège,
- la réduction des déchets et de la consommation d’eau.
La dénomination Ardèche par Nature :
Par ailleurs, les Vignerons Ardéchois, depuis 2016, s’activent autour de la dénomination « Ardèche par Nature ». Bien entendu, cela comprend des missions propres à leur territoire comme par exemple :
- Pas d’engrais chimique : uniquement des matières organiques
- la semence d’espèces végétales entre les rangs de vigne pour limiter l’érosion des sols et faciliter
la biodiversité - la réduction de l’usage de produits chimiques en augmentant les techniques mécaniques et
manuelles - l’installation de gîtes à chauve souris afin qu’elles se nourrices des insectes ravageurs de la
vigne, solution de remplacement des insecticides - l’utilisation des eaux de pluie pour le mélange des traitements nécessaires et pour l’irrigation
dans un souci de préservation des ressources naturelles - la formation des vignerons vers les techniques les plus respectueuses de l’environnement.
Les vignerons engagés par le label HVE
Le label HVE (Haute Valeur Environnementale) est récent. Il encourage les agriculteurs à adopter des pratiques qui réduisent leur impact sur l’environnement tout en maintenant la viabilité économique de leur exploitation.
En somme, c’est une vision globale et plutôt large de l’engagement sanitaire et environnemental. Ainsi, la certification se concentre sur les points suivants :
- protection de la biodiversité en plantant des essences locales et nécessaires, en entretenant les sols, chemins, murets, etc
- raisonnement phytosanitaire : le but est de limiter au maximum les intrants (traitements contre les maladies de la vigne et du raisin) et de se restreindre au strict minimum en fonction des conditions météo du millésime.
- gestion de la fertilisation : utiliser des engrais organiques et bannir les engrais chimiques.
La souplesse de cette certification permet au vigneron de choisir ses méthodes en fonction de la taille de son exploitation, de son milieu (en plaine, en coteau), et de la faune et la flore locales. Donc, c’est un excellent tremplin vers la viticulture BIO !
Toutefois, le label HVE comprend trois niveaux de certification, numérotés de 1 à 3. Le niveau 1 correspond à une certification de base, le niveau 2 implique des pratiques plus avancées, et le niveau 3 est le plus élevé, exigeant des performances environnementales exceptionnelles. Les producteurs peuvent choisir le niveau qui correspond le mieux à leurs pratiques et à leurs objectifs.
De plus, le label HVE est délivré par des organismes de certification indépendants qui évaluent la conformité des exploitations agricoles aux critères de la certification. C’est pourquoi l’évaluation des pratiques agricoles est objective.
Renseignez vous sur la certification HVE
Le vin nature c’est quoi ?
Depuis peu, on entend beaucoup parler du vin dit naturel ou nature, cultivé uniquement à partir de raisins issus d’une agriculture biologique, sans intrant. Par ailleurs, on appelle intrant, tous les produits autorisés, ce qui va des levures, en passant par les correcteurs d’acidité. Et c’est parti pour une nouvelle éthique !
Le syndicat de Défense des Vins Naturels lors du salon « Sous les pavés, la vigne » à Lyon, a émis plusieurs critères pour le vin nature. En somme, les vignes doivent être certifiées BIO, Ecocert ou Demeter. Aussi, les vendanges doivent être manuelles. De plus, il ne doit pas y avoir de flash-pasteurisation pour stériliser le vin et pas de filtre à charbon pour le rendre plus limpide et brillant. Enfin, pour ce qui est du dioxyde de soufre, la législation du vin nature accepte jusqu’à 30 milligrammes de soufre par litre. Cette mini-dose permet ainsi de stabiliser le vin, lui assurer une meilleure longévité, lui éviter une oxydation précoce.
Découvrez notre Beaujolais nature de E. & P. Laffay.
Cependant, il est important de noter que tous ces labels qui prônent l’écologie constituent une garantie de pratiques agricoles respectueuses de l’environnement. Par conséquent, ils ne garantissent pas nécessairement la qualité gustative du vin. En effet, la qualité dépendra toujours des compétences du vigneron et du millésime.
Découvrez notre sélection de vignerons engagés
Outre les propositions faites plus haut dans les vignerons engagés en viticulture raisonnée ou en plantant des cépages résistants, voici notre sélection de vins labellisés :
Nos vins BIO
Pour les érudits du vin Biologique, voici notre sélection :
- Corbières blanc et rouge du Château de Caraguilhès en Languedoc
- Minervois et Minervois la Livinière du Domaine Lignères-Lathenay, toujours en Languedoc
- Faugères du Mas Onésime, en bas Languedoc
- Les Saint-Chinian et Terrasses du Larzac de chez Calmel & Joseph, en Languedoc
- Les Chinon et Saint-Nicolas de Bourgueil du Domaine de la Lande, dans le Val de Loire
- Le Régnié d’André Rampon en cru du Beaujolais
- Le Vermentino du Domaine de Rousset, en dans les Alpes de Haute Provence
- Le rosé de Provence Terre de Passion, par les Vignerons du Roy René
- Le Château de Marsannay, et ses cuvées d’exception, en Bourgogne, bientôt labellisé BIO (en conversion)
- Les Côtes du Rhône Villages du Domaine des Pasquiers à Sablet dans la Vallée du Rhône
- Le Domaine Gerin, à Ampuis en Côte-Rôtie, sera bientôt labellisé BIO (millésime 2023)
- Et pour les vins étrangers, notons les vins espagnols Rioja et Ramito, le vin italien Burdi.
Nos vins HVE niveau 3 :
Nous encourageons la démarche HVE, dans la mesure où elle sait concentrer les efforts des vignerons engagés, dans les domaines qui leur sont favorables, en fonction de la nature et de la taille de leur domaine.
Vous retrouverez dans nos trois magasins ou sur notre site une large gamme de vins labellisés HVE3. Toutefois, nous tenions à vous proposer quelques coups de cœur :
- le Domaine de la Tradition, à la Chapelle de Guinchay, propose un Chénas, Moulin-à-Vent, Juliénas, Saint-Amour et Mâcon-Chaintré.
- le Domaine Michel, dans le Mâconnais, produit des Viré-Clessé d’exception. Leur deuxième activité d’éleveurs bovin leur permet d’utiliser du fumier à profusion, comme engrais pour la vigne.
- La Bastide Saint Dominique à Courthezon dans le Vaucluse, ancien domaine labellisé BIO, la famille Bonnet fait ensuite le choix du label HVE qui présente tout de même moins de contraintes administratives.
- Nicolas Champagneux petit vigneron à Ampuis en Côte-Rôtie, et ses deux cuvées d’exception, au plus proche du terroir
- le Domaine de l’Allamande, en Provence, avec ses vins blanc, rosé et rouge
- les vins de Savoie des Frères Barlet, à Jongieux, passionnés du métier, et des terres savoyardes
- le Château de Corneilla dans le Languedoc, et notamment leur Côtes-du-Roussillon rouge
- le Château Melin en Bordelais, qui propose un excellent Saint-Emilion-Grand-Cru
- la famille Autréau à Champillon, producteur de Champagne de qualité premier et grand cru.
- en enfin, notre propre vignoble, le Domaine de Sandar, labellisé HVE 3, et pratiquant une viticulture raisonnée depuis trois générations.