Petit rosé de Provence « Florie » Vignerons du Roy René

La dégustation de ce petit rosé de Provence

• la robe
  

  La robe de ce petit rosé de Provence présente un joli rose pâle

• le nez
  

  Le nez est marqué par un bouquet floral et fruité (fruits rouges, pêche/abricot, et litchi)

• la bouche
  

  En bouche c’est un rosé parfumé et gouleyant, avec une belle fraîcheur apportée par les arômes d’agrumes

Production de ce petit rosé de Provence

L’encépagement

En ce qui concerne l’encépagement, on a dans ce petit rosé de Provence surtout du Caladoc (50%). C’est un cépage plutôt méconnu du pourtour méditerranéen. Mais, on a aussi 20% de grenache noir, 20 % de Cinsault, et 10% de syrah pour finir.

Vinification et élevage de ce petit rosé de Provence

Tout d’abord, la vendange subit un éraflage total. Puis, s’ensuit un pressurage direct.

Ensuite, les fermentations se déroulent en cuve inox, sous contrôle des températures à 16°C.

Comment apprécier ce petit rosé de Provence ?

Le vieillissement

En premier lieu, choisissez un bon emplacement, qui dans l’idéal ne descend pas en dessous de 12°C et ne monte pas au-dessus de 16°C. 

Néanmoins, comme la plupart des rosés, c’est un vin à boire dans sa jeunesse, avant 2 ans.

Le service

Premièrement munissez vous d’un thermomètre et privilégiez une température de service autour de 9-10 °C. Toutefois, si vous n’avez pas de thermomètre, fiez vous à la température de votre frigo.

Malgré tout, aérer ce vin n’est pas nécessaire.

Contexte de dégustation

C’est un vin souple et bien parfumé. C’est pourquoi, il accompagne donc très bien les apéritifs crudités. Mais, il assurera également face à certains plats comme la paëlla, les charcuteries ou le gazpacho de tomate.

Crédit photo : TheUjulala

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L’IGP Méditerranée, petit rosé de Provence

Crédit photo : Mrs_schu

Autrefois appelé Portes de la Méditerranée, cette jeune appellation est devenue IGP Méditerranée. De plus, c’est un vaste vignoble de 10 500 hectares, répartis sur une dizaine de départements comprenant les deux départements Corse, ainsi que la Drôme et l’Ardèche.

Bien qu’elle se décline en trois couleurs, l’IGP Méditerranée propose surtout des vins rosés à hauteur de 60%, puis des rouges (30%) et des vins blancs (seulement 10%).

D’ailleurs, il s’agit pour 80% d’entre eux d’assemblage de cépages.

Néanmoins, la diversité des terroirs et des cépages explique la difficulté à tracer un portrait type de ces vins.

En effet, on trouve des ceps de vignes en plaine, montagne (jusqu’à 4000 m d’altitude dans les Hautes Alpes !), zone humide (Camargues), massifs côtiers, et plateaux. Egalement, la nature des sols est elle aussi complexe. On constate donc des calcaires, argiles, schistes et alluvions.

En somme, l’IGP Méditerranée bénéficie toutefois la plupart du temps d’un climat méditerranéen avec un très bel ensoleillement.

Tout savoir sur l’IGP Méditerrannée

Les Vignerons du Roy René à Lambesc produisant ce petit rosé de Provence

Un peu d’histoire…

La cave fût crée en 1922, et prit le nom du Roy René qui marqua la commune de son empreinte. En effet, ce fût le duc d’Anjou, Comte de Provence et de Forcalquier. 

Aujourd’hui, 100 ans plus tard, les coopérateurs cultivent 850 hectares autour de Lambec, Saint-Cannat et Rognes.

Leurs engagements : une maison engagée pour l’environnement

En somme, 25% de la surface cultivée par le groupement Vignerons du Roy René est labellisée BIO. C’est le cas de la cuvée « Terre de Passion ». Découvrez la cuvée rosé de Provence BIO.

Pour le reste de la surface exploitée, la maison Roy René cultive ses vignes sous le label HVE (Haute Valeur Environnementale).

En fait, c’est une vision globale et plutôt large de l’engagement sanitaire et environnemental. Ainsi, la certification se concentre sur les points suivants :

• protection de la biodiversité en plantant des essences locales et nécessaires, en entretenant les sols, chemins, murets, etc
• raisonnement phytosanitaire : le but est de limiter au maximum les intrants (traitements contre les maladies de la vigne et du raisin) et de se restreindre au strict minimum en fonction des conditions météo du millésime.
• gestion de la fertilisation : utiliser des engrais organiques et bannir les engrais chimiques.

La souplesse de cette certification permet au vigneron de choisir ses méthodes en fonction de la taille de son exploitation, de son milieu (en plaine, en coteau), et de la faune et la flore locales. C’est un excellent tremplin vers la viticulture BIO ! 

Renseignez-vous sur la certification HVE

En savoir plus sur la viticulture biologique

Les autres vins des vignerons du Roy René

• Bag in Box IGP Méditerranée 10 litres. Découvrez ce vin en 10 litres.
• Bag in Box IGP Méditerranée 5 litres. Découvrez ce vin en 5 litres.
• IGP Méditerrannée « Terre de Passion » BIO 75 cl. Découvrez le BIO en 75 cl.
• Coteaux d’Aix en Provence « Ma Terre » 75 cl. Découvrez le rosé « Ma Terre » en 75 cl.
• Bag in Box Coteaux d’Aix en Provence 5 L. Découvrez le « Ma Terre » en 5 L.
• Bag in Box Coteaux d’Aix en Provence 10 L. Découvrez le « Ma Terre » en 10L.
• Coteaux d’Aix en Provence « Château de Libran » 75 cl. Découvrez le Château de Libran.

Quels sont les cépages de ce petit rosé de Provence ?

Le Caladoc :

Cépage noir méconnu du pourtour méditerranéen. Pourtant, c’est un croisement entre le grenache noir et le malbec qui est né dans les années 50 dans le sud de la France. Mais, si on le connait que très peu en France, c’est parce qu’il n’entre dans le cahier des charges d’aucune appellation d’origine contrôlée. C’est pourquoi, on le trouve ici dans un Vin de Pays.

Par ailleurs, il a été créé dans le but de résister à la coulure. De plus, il apporte une forte personnalité et des arômes intenses de framboise et d’épices. Et, lorsqu’on l’utilise pour en faire du vin rouge, il apporte tanins et potentiel de garde.

Le Cinsault :

Cépage noir méridional, le cinsault peut participer aux assemblages de la plupart des appellations méditerranéennes. Néanmoins, le plus souvent c’est un cépage accessoire.

C’est dans certaines cuvées de rosé, qu’il est sans doute le plus présent. D’ailleurs, il donne à ses vins des arômes très appréciés de fraise, pêche et framboise.

La Syrah :

C’est le cépage roi de la Vallée du Rhône septentrionale. En somme, elle donne des vins charpentés et bien souvent de bonne garde, à la robe sombre et aux arômes puissants de fruits rouges et noirs, épices (surtout le poivre), violette et réglisse.

Certes, c’est le cépage emblématique des Côtes du Rhône. Toutefois, on le trouve aussi dans la Provence, et en Languedoc-Roussillon, bien souvent associé au Grenache, Mourvèdre et Cinsault. Elle s’est même diffusée dans les secteurs orientaux du Sud-Ouest (Gaillac et Fronton).

Aussi, on la trouve dans les vignobles du Nouveau Monde sous le nom de Shiraz.

Crédit photo : Domaine des Pasquiers

Le grenache noir :

Originaire d’Espagne, c’est l’une des grandes variétés de qualité du sud de la France.

Parfois, on le vinifie seul. Mais, il entre le plus souvent dans des assemblages, avec d’autres cépages rhodaniens ou méridionaux aux qualités complémentaires. Ainsi, on le trouve souvent accompagné de Syrah, mourvèdre, cinsault, carignan.

Globalement, il donne des vins chaleureux, empreints d’arômes de fruits rouges (cerise) et d’épices. C’est aussi le cépage majoritaire des vins doux naturels (rouges) comme le Maury, Banyuls, Rivesaltes et Rasteau.