Jean Paul Brun Moulin à Vent « Les Thorins »

Dégustation du Moulin a Vent de Jean Paul Brun

• la robe

La robe de ce vin de Jean Paul Brun est rouge grenat intense aux reflets rubis

• le nez

Le nez est raffiné, axé surtout sur les fruits noirs

• la bouche

En bouche, c’est un vin structuré mais avec des tanins fins. Aussi, on a une jolie trame fruitée (fruits noirs) et épicée, avec beaucoup d’élégance et une belle longueur.

 

Production du Moulin à Vent de Jean Paul Brun

Le terroir 

Comme son nom l’indique, cette cuvée naît de vignes plantées sur le plus beau terroir de l’appellation : Les Thorins. 

En effet, ce climat se caractérise par un sol de vieux granites, en amphithéâtre. 

 

Vinification et élevage de ce vin signé Jean Paul Brun

Encore une fois, comme pour toutes ses cuvées, Jean Paul Brun fait le choix d’une vinification soignée.

Ainsi, les grappes sont triées une par une sur table de tri, puis totalement éraflées. Ensuite, elles profitent d’une longue macération (3 à 5 semaines) avec pigeages réguliers pour extraire les tanins.

Enfin, les fermentations, ainsi que l’élevage (de 8-10 mois) se déroulent uniquement en cuve béton afin de conserver l’authenticité du vin.

 

Comment apprécier ce Moulin à Vent de Jean Paul Brun ?

Son vieillissement

En premier lieu, choisissez un bon emplacement, qui dans l’idéal ne descend pas en dessous de 12°C et ne monte pas au-dessus de 16°C. 

De toute évidence, ce Moulin à Vent peut vieillir une dizaine d’années sans problème. Néanmoins, si vous aimez les Gamay sur leur jeunesse et leur fraîcheur, on vous conseille de l’apprécier autour de ses 6 ans. 

 

Servir ce Moulin à Vent de Jean Paul Brun

Tout d’abord, munissez vous d’un thermomètre et privilégiez une température de service autour de 15-16 °C. Cependant, si vous n’avez pas de thermomètre, sortez le de la cave 2 heures avant et laissez le prendre la température de la pièce tranquillement.

Malgré tout, aérer le Moulin a Vent de Jean Paul Brun ne peut pas lui faire de mal. Donc, n’hésitez pas à sortir la carafe à décanter, surtout si il est jeune. 1 à 2 heures d’aération suffiront pour l’aider à “s’ouvrir”.

 

Contexte idéal pour déguster ce vin

C’est un vin fin et structuré à la fois. De ce fait, n’hésitez pas à le servir avec des plats raffinés mais intenses en goût comme le bœuf, le chapon, les fromages affinés…

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L’AOP Moulin à Vent

Depuis 1936, l’AOP Moulin a Vent fait partie des 10 crus de la région. Plus précisément, il se situe au nord de la région et s’étend sur environ 670 hectares répartis entre deux communes seulement : Romanèche-Thorins et Chénas. 

Il est vrai que l’on dit de lui que c’est le Seigneur du Beaujolais, certainement car la grande qualité de ses vins est reconnue ! Contrairement aux autres crus, il ne porte pas le nom d’une commune, mais de son emblème. En effet, sur l’une des parcelle en haut d’une colline, domine le moulin à vent, classé monument historique.

Aussi, les sols bien souvent granitiques sont exigeants. D’ailleurs, les vents dont le moulin témoigne, sont puissants. En conséquence, sur ces collines, le gamay est contraint et se réduit donc naturellement à un faible rendement. Une fois de plus, cela nous offre des vins concentrés et puissants. 

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Le Domaine des Terres Dorées : qui est Jean Paul Brun ?

Histoire du domaine

Jean-Paul Brun rejoint le domaine familial appartenant à son père en 1977. A cette époque son père travaillait en polyculture dont 4 hectares de vignes dont les raisins étaient vendus à la cave coopérative.

Aussi, lorsque Jean Paul a été intéressé par la vignes, les vignes de son père ont été retirées de la cave coopérative. C’est ainsi que Jean Paul a commencé à vinifié lui-même après un BEP viti-oeno (1976), pour mettre son propre vin en bouteille et le vendre lui-même.

Tout d’abord, il fit du Beaujolais nouveau, ainsi que deux cuvées de Beaujolais rouge (dont l’Ancien). Puis, très vite, du Beaujolais blanc (1986). Finalement, les crus sont arrivés plus tard dans sa gamme, en 2003.

Aujourd’hui c’est 45 hectares de vignes en propriété : 35 hectares en gamay dont 15 hectares dans les crus), et 10 hectares en chardonnay. Jean Paul brun a aussi une petite activité de négoce (achat de raisins). 

 

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• Beaujolais rouge l’Ancien Découvrez le Beaujolais rouge l’Ancien
• Beaujolais blanc vinification bourguignonnes Découvrez le Beaujolais blanc Vinification Bourguignonne
• Côte de Brouilly Découvrez le Côte de Brouilly
• Fleurie Grille Midi  Découvrez le Fleurie Grille Midi
• Morgon Côte du Py Découvrez le Morgon Côte du Py
• Bourgogne Pinot Noir Découvrez le Bourgogne Pinot Noir
• Roussanne Vin de France Découvrez la Roussanne de Jean Paul Brun

 

Les engagements de Jean Paul Brun : l’agriculture raisonnée

Dans un souci de respect de l’environnement, M. Brun pratique la viticulture raisonnée dans les crus, et en BIO pour ses Beaujolais à Charnay. Toutefois, il n’a pas demandé la certification BIO car il ne se sent pas capable de travailler en BIO dans certains crus où les pentes sont trop raides pour labourer.

Ainsi, son but est de limiter les intrants phyto-sanitaires (le moins de traitements possible en fonction de la météo du millésime). Egalement, il laboure les sols pour éviter les herbicides, et travaille uniquement avec des levures indigènes.

 

Le Gamay : cépage cultivé par Jean Paul Brun

Le Gamay est le cépage unique du beaujolais rouge, Beaujolais-Villages rouge et des 10 crus qui constituent les vins de la région :

• Brouilly,
• Côte de Brouilly,
• Chiroubles,
• Régnié,
• Morgon,
• Fleurie,
• Moulin-à-Vent,
• Juliénas,
• Saint-Amour,
• Chénas.

Il est donc largement dominant dans la région puisque 95% des vins sont des beaujolais rouges, et les rosés proviennent également de ce seul cépage.

Globalement, il donne des vins gouleyants, fruités et d’une agréable vivacité.

De ce fait, on profite d’une impression de fruits croquants et de gourmandise avant tout. Malgré tout, ce sont des vins de courte à moyenne garde.

Certes, c’est le cépage emblématique du Beaujolais rouge, mais on le trouve aussi dans la Vallée de la Loire, le Centre et le Massif Central, dans les Coteaux du Lyonnais, et certains vins du sud-ouest en assemblage.