Gigondas Les Pallieres « Terrasse du Diable » – Brunier et Lynch

La dégustation du Gigondas Les Pallieres

• la robe

La robe du Gigondas les Pallieres est rubis profond

• le nez

Nez gourmand et complexe, alliant fruité, épicé et minéralité

• la bouche

C’est un vin puissant, généreux, avec de la fraîcheur et des tanins bien présents

 

Production du Gigondas Les Pallieres

Le terroir 

Les vieilles vignes, âgées de 45 ans et perchées en 250 m et 400 m d’altitude, sont plantées sur des sols calcaires caillouteux (éboulis de roche des Dentelles de Montmirail.

Elles se situent plus précisément au nord de l’appellation. De plus, elles forment des terrasses en escaliers, en raison du relief très escarpé, sur plusieurs lieux-dits dont « Terrasse du Diable » d’où le nom de la cuvée.

En ce qui concerne l’encépagement, on a 90% de grenache, 5% de mourvèdre et 5% de clairette

Vinification et élevage du Gigondas Les Pallieres

Premièrement, la vendange subit un tri important puisque les grappes sont triées deux fois à la vigne, puis une troisième fois sur table de tri à la cave.

Puis, s’ensuit un égrappage partiel et un léger foulage.

Ensuite, les moûts profitent d’une longue macération de 25 à 30 jours, avec contrôle des températures, en cuves béton et cuves bois. C’est pourquoi, on obtient des vins teintés et d’une belle concentration aromatique.

Enfin, le Gigondas les Pallieres bénéficie de 20 mois d’élevage en foudre de 60 hectolitres avant une mise en bouteille, sans collage ni filtration.

 

Comment apprécier le Gigondas Les Pallieres ?

Son vieillissement

Tout d’abord, choisissez un bon emplacement, qui dans l’idéal ne descend pas en dessous de 12°C et ne monte pas au-dessus de 16°C. 

De toute évidence, ce Gigondas possède un très beau potentiel de garde et peut vieillir jusqu’à une vingtaine d’années.

 

Servir ce Gigondas

En premier lieu, munissez vous d’un thermomètre et privilégiez une température de service autour de 15 – 16 °C. Si toutefois vous n’avez pas de thermomètre, sortez le de la cave 2 heures avant et laissez le prendre la température de la pièce tranquillement.

Malgré tout, aérer ce vin est nécessaire, surtout si il est jeune ! N’hésitez donc pas à sortir la carafe à décanter. Ainsi, deux heures d’aération suffiront pour l’aider à “s’ouvrir”.

 

Contexte idéal pour déguster ce vin

C’est un vin puissant et généreux. Par conséquent, il faut donc l’associer impérativement à des plats relevés, des viandes rouges. Il se mariera par exemple très bien avec un bœuf bourguignon, daube de sanglier, carré d’agneau rôti à l’ail, joue de bœuf confite, etc

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L’appellation Gigondas

Implantée sur le village du même nom, l’appellation Gigondas s’adosse à l’un des plus beaux sites naturels de la vallée : les Dentelles de Montmirail. Finalement, seuls des vins rouges et rosés composent l’AOC Gigondas.

Le grenache noir est le cépage majoritaire. Aussi, il produit sur ces terres de faibles rendements. On obtient donc des vins solides, charpentés et de longue garde. D’ailleurs, avec les Châteauneuf du Pape, les Gigondas sont les véritables seigneurs de la Vallée du Rhône sud.

En ce qui concerne l’encépagement, on trouve du grenache, syrah, mourvèdre et cinsault.

Renseignez vous sur l’AOP Gigondas

 

Le fameux Vieux Télégraphe, producteur aussi du Gigondas Les Pallieres

La famille Brunier

La famille Brunier se situe à Bédarrides. Vignerons depuis 6 générations, c’est une grande maison emblématique de la vallée du Rhône.

D’autant plus que la cuvée supérieure Le Vieux Télégraphe dont les vignes sont issues du Plateau de la Crau (l’un des meilleurs terroirs de l’appellation) a fortement contribué à leur succès.

En somme, ils détiennent aujourd’hui 100 hectares en Châteauneuf du Pape et 20 hectares en appellation Vaucluse. A cela, s’ajoute le Domaine Les Pallieres, en partenariat avec Kermit Lynch, ami de la famille, et qui représente 25 hectares de vignes en Gigondas.

 

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• Châteauneuf du Pape rouge Vieux Télégraphe. Découvrez le Vieux Télégraphe.

 

Quels sont les cépages du Gigondas Les Pallieres ?

Le grenache :

Originaire d’Espagne, c’est l’une des grandes variétés de qualité du sud de la France.

Parfois, on le vinifie seul. Mais, il entre le plus souvent dans des assemblages, avec d’autres cépages rhodaniens ou méridionaux aux qualités complémentaires. Ainsi, on le trouve souvent accompagné de Syrah, mourvèdre, cinsault, carignan.

Globalement, il donne des vins chaleureux, empreints d’arômes de fruits rouges (cerise) et d’épices. C’est aussi le cépage majoritaire des vins doux naturels (rouges) comme le Maury, Banyuls, Rivesaltes et Rasteau.

Le mourvèdre :

C’est un cépage noir méridional très cultivé en Espagne. Aussi, il entre dans la composition de plusieurs vins de Provence, en particulier le Bandol rouge, aux côtés notamment du grenache et du cinsault.

De plus, on le trouve aussi dans la vallée du Rhône comme dans le Châteauneuf du Pape ou Gigondas. Plus récemment, il a été implanté en Languedoc Roussillon.

Il est à l’origine de vins colorés, tanniques, chaleureux, complexes et de longue garde.

 

La Clairette :

C’est un cépage blanc méridional, donnant un vin floral, souple et rond, à la finale amère et fraîche. Il est indéniable que c’est le cépage de la fameuse Clairette de Die méthode traditionnelle.

Aussi, il intervient en assemblage dans la méthode ancestrale, dominé par le Muscat à petit grain. De plus, il se mêle à d’autres cépages dans de nombreux vins d’appellation (Châteauneuf du Pape, Côtes de Provence, Côtes du Rhône, Bandol, Palette, etc).