La dégustation du rosé Magali
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la robe
Robe saumonée pâle
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le nez
Bouquet intense de petits fruits rouges et d’agrumes
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la bouche
La bouche est toute en rondeur. C’est un vin ample, riche et aromatique, doté d’une belle longueur en bouche
Production du rosé Magali
Le terroir
Installé à Londe les Maures, dans le Var, le domaine cultive ses vignes sur différents terroirs. En effet, les vignes cultivées pour produire cette cuvée proviennent de deux très beaux terroirs : la Londe et ses schistes, et Barbeiranne à Pignans et ses sols argilo-calcaires.
En ce qui concerne l’encépagement, on a dans le rosé Magali du grenache noir, du cinsault, de la syrah et du cabernet-sauvignon.
Vinification et élevage du rosé Magali
Après être éraflée, foulée et refroidie, la vendange passe ensuite en pressoir pneumatique direct à basse pression.
Puis, les fermentations se font en cuves inox thermorégulées pendant 15 à 20 jours, à 17°C.
S’ensuit un élevage sur lies fines pendant 3-4 mois, avant que le vin ne soit filtré et mis en bouteille en février.
Comment apprécier le rosé Magali ?
Son vieillissement
Choisissez un bon emplacement, qui dans l’idéal ne descend pas en dessous de 12°C et ne monte pas au-dessus de 16°C.
Tout de même, ce n’est pas un vin à conserver mais plutôt à boire dans sa jeunesse, dans les 2 ans.
Servir ce rosé Magali
Munissez-vous d’un thermomètre et privilégiez une température de service autour de 9-10 °C. Si vous n’avez pas de thermomètre, fiez-vous à la température de votre frigo.
Aérer ce vin n’est pas nécessaire.
Contexte idéal pour déguster ce vin
C’est un rosé riche avec une belle concentration aromatique. N’hésitez pas à le servir pour le repas, avec des plats relevés comme les tajines, saumon à la plancha, brochettes de poulet à l’ananas, saucisses aux herbes, ratatouille, curry de poisson ou encore des pêche au sirop en dessert !
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L’appellation Côtes de Provence
La vigne marque le paysage provençal, longeant les calanques et les plages entre Marseille et Nice. Elle remonte les vallées de l’Arc et de l’Argens, se gorgeant des senteurs de thym et de romarin. L’AOC Côtes de Provence se déploie sur trois départements : le Var, les Bouches-du-Rhône, et les Alpes Maritimes.
L’ensemble est soumis à un climat méditerranéen, mais le relief désordonné et l’influence maritime déterminent des méso climats. La composition des sols aussi peut varier.. En effet, on distingue une Provence cristalline – Maures et Estérel – et une Provence calcaire à l’ouest de la première.
L’AOC Côtes de Provence possède un encépagement varié. Aussi, l’appellation se décline en trois couleurs, bien que le rosé l’emporte majoritairement.
Les vins rouges et rosés sont issus de grenache, cinsault, syrah, mourvèdre, tibouren, carignan, et cabernet-sauvignon.
Les vins blancs proviennent du rolle, ugni blanc, clairette et sémillon.
Officielle depuis 1977, l’appellation Côtes de Provence compte 23 300 hectares de vignes, ce qui représente un immense vignoble !
Tout connaître de l’appellation
Le Domaine Saint André de Figuière producteur du rosé Magali
Un domaine familial
Installé à Londe les Maures, dans le Var, le Domaine Saint André de Figuière appartient à la famille Combard. Delphine, Magali et François ont succédé à leur père Alain. François s’occupe des vignes et de la production des vins. Magali est directrice commercial et marketing. Et Delphine, dirige les finances de l’entreprise familiale.
Le domaine exploite maintenant 125 hectares de vignes, et une dizaine de cépages.
Les vins du domaine
- Rosé « Magali » en magnum. Retrouvez-le en 150 cl !
- Rosé « Magali » en jéroboam. Retrouvez-le en 3 litres !
Les cépages utilisés pour produire le rosé Magali
Grenache noir :
Originaire d’Espagne, c’est l’une des grandes variétés de qualité du sud de la France.
Parfois vinifié seul, il entre le plus souvent dans des assemblages, avec d’autres cépages rhodaniens ou méridionaux aux qualités complémentaires.
Ainsi, on le trouve souvent accompagné de Syrah, mourvèdre, cinsault, carignan.
Il donne des vins chaleureux, empreints d’arômes de fruits rouges (cerise) et d’épices. C’est aussi le cépage majoritaire des vins doux naturels (rouges) comme le Maury, Banyuls, Rivesaltes et Rasteau.
La syrah :
C’est le cépage roi de la Vallée du Rhône septentrionale, donnant des vins charpentés et bien souvent de bonne garde, à la robe sombre et aux arômes puissants de fruits rouges et noirs, épices (surtout le poivre), violette et réglisse.
Certes c’est le cépage emblématique des Côtes du Rhône. Toutefois, on le trouve aussi dans la Provence, et en Languedoc-Roussillon, bien souvent associé au Grenache, Mourvèdre et Cinsault. Elle s’est même diffusée dans les secteurs orientaux du Sud-Ouest (Gaillac et Fronton). On la trouve également dans les vignobles du Nouveau Monde sous le nom de Shiraz.
Le Cinsault :
Cépage noir méridional, le cinsault peut participer aux assemblages de la plupart des appellations méditerranéennes, mais le plus souvent comme cépage accessoire. C’est dans certaines cuvées de rosé, qu’il est sans doute le plus présent. Il donne à ses vins des arômes très appréciés de fraise, pêche et framboise.
Le Cabernet Sauvignon :
Cépage noir le plus diffusé dans le monde après le merlot. Il tient ses lettres de noblesse du Bordelais, notamment du Médoc et des Graves. Jamais vinifié seul, mais il peut représenter jusqu’à 75% du total, le solde étant généralement fourni par le merlot, le cabernet-franc ou le petit verdot.
Il donne des vins très colorés, denses et tanniques, aux arômes de cassis et de cèdre, qui doivent attendre quelques années pour donner leur pleine mesure. L’élevage en barrique renforce leur complexité. Le cabernet sauvignon participe aussi aux assemblages de nombreux vins du Sud-Ouest, Provence, Anjou, Touraine et Saumurois, comme dans le Cabernet d’Anjou.
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