Le Côtes du Jura vin blanc cépage savagnin

Dégustation du Côtes du Jura cépage savagnin

• la robe
  

  La robe issue du cépage savagnin a une jolie couleur or aux reflets verts

• le nez
  

  Typique du cépage savagnin, le nez offre des notes d’épices et de noix fraîche

• la bouche
  

  C’est un vin expressif, doté d’une jolie tension et d’une finale sur les notes de gelée de coing

Production du Côtes du Jura cépage savagnin

L’encépagement

Certes, il n’y a dans ce Côtes du Jura qu’une seule variété : le cépage savagnin, roi de la région Jurassienne.

Vinification et élevage

D’abord, ce sont des vinifications classiques : pressurage direct, débourbage, fermentation alcoolique.

Puis, s’ensuit un élevage de 3 ans en fûts de chêne sans ouillage. C’est à dire que la part de vin qui disparait par évaporation des fûts n’est pas remplacée (action que l’on appelle ouillage).

Ainsi, un voile de levure se pose à la surface du vin dans le tonneau, ce qui le protège de l’oxydation et lui confère ce goût si particulier.

Comment apprécier le cépage savagnin ?

Le vieillissement

Premièrement, choisissez un bon emplacement, qui dans l’idéal ne descend pas en dessous de 12°C et ne monte pas au-dessus de 16°C. 

Bien que très bon à peine mis en bouteille (donc déjà plus de 3 ans), c’est un vin de très bonne garde qui peut vieillir sans problème une bonne dizaine d’années !

Comment servir le Côtes du Jura ?

Tout d’abord, munissez vous d’un thermomètre et privilégiez une température de service autour de 9-11 °C. Toutefois, si vous n’avez pas de thermomètre, fiez vous à la température de votre frigo et sortez le 10-15 minutes avant de le déguster.

Néanmoins, aérer ce vin n’est pas vraiment nécessaire.

Contexte de dégustation

Certes, c’est un vin de caractère qui ne va pas avec tout et n’importe quoi. Cependant, il est incontournable avec certains mets : fromages à pâte persillée comme le Bleu de Gex ou Morbier, Mont d’Or rôti, filet mignon de porc aux trompettes de mort, et avec bien sûr le fameux poulet aux morilles !

A ce propos, nous vous proposons un vin courant provenant du Jura « Debeauchêne » idéal pour cuisiner cette fameuse volaille, sans y mettre le prix d’un vin jaune ! Découvrez le Debeauchêne.

Crédit photo : tookapic

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Le Domaine André Bonnot à Saint-Lothain cultive le cépage savagnin

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L’appellation Côtes du Jura

On retrouve sous le “vin Côtes du Jura”, la gamme complète des vins jurassiens : blancs, rosés, rouges, vins jaunes et vin de paille. En Franche-Comté, ce vignoble s’étend sur 530 hectares. De plus, il bénéficie d’un terroir de coteaux situés entre 220 et 380 m d’altitude.

Malgré tout, en terme de volume produit, les blancs dominent nettement.

Certes, on y trouve des vins issus du chardonnay, ou du savagnin, ou d’un assemblage des deux cépages. Mais, le cépage savagnin est le seul cépage présent dans le vin jaune. Ce dernier aura façonné la notoriété de cette région en donnant naissance à des vins complètement atypiques !

En effet, le cépage savagnin apporte des arômes de noix, épices et abricot sec intenses et remarquables ! Dans le vin de paille, on relève des notes de fruits exotiques.

Néanmoins, dans les vins d’assemblage avec le chardonnay, les arômes floraux et fruités sont présents. Par ailleurs, on apprécie cet assemblage qui permet d’adoucir la puissance du savagnin.

Cependant, les vins rouges eux sont moins particuliers. Issus de poulsard, trousseau ou pinot noir, ils donnent des vins aux arômes de fruits rouges et fruits noirs, légèrement tanniques.

Le cépage savagnin, roi du Jura

C’est le cépage blanc du Jura, originaire du Tyrol et cultivé aussi en Allemagne et en Suisse. Aussi, il donne des vins de bonne conservation dont le célèbre Vin Jaune du Jura.

Ce vin de très longue garde au bouquet caractéristique de noix et d’épices résulte d’un élevage sous voile de plus de six ans avant sa commercialisation.

En revanche, le savagnin peut aussi compléter les autres cépages jurassiens, notamment le chardonnay. Ainsi, il donne des vins blancs secs, des vins de paille, du macvin-du-jura, voire du Crémant-du-Jura.

Parfois, on le trouve sous le nom de « naturé », son synonyme.