La dégustation du Monbazillac Grandjeaulière
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la robe
Belle robe dorée brillante
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le nez
Nez gourmand de fruits confits, résine, caramel
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la bouche
Bouche liquoreuse et concentrée, riche en fruits confits
Production du Monbazillac
Le terroir et l’encépagement
Cette cuvée naît de vignes plantées sur des sols argilo-calcaires.
Concernant l’encépagement, on a uniquement du sémillon dans ce Monbazillac.
Production du Monbazillac Grandjeaulière
Pour obtenir ce vin liquoreux, on vendange les raisins lorsque la pourriture noble les a envahi. C’est un champignon que l’on appelle le Botrytis Cinerea, qui donne des raisins riches en sucre, et très concentrés en arômes. Les vendanges se déroulent donc uniquement à la main, par tries successives de septembre à fin octobre.
Comment apprécier ce Monbazillac ?
Le vieillissement
Choisissez un bon emplacement, qui dans l’idéal ne descend pas en dessous de 12°C et ne monte pas au-dessus de 16°C.
Très bon jeune, ce vin peut tout de même se conserver 6-7 ans.
Servir le Monbazillac
Munissez-vous d’un thermomètre et privilégiez une température de service autour de 9-10 °C. Si vous n’avez pas de thermomètre, fiez-vous à la température de votre frigo et sortez le 10-15 minutes avant de le déguster.
Aérer ce vin n’est pas nécessaire.
Contexte de dégustation
C’est un vin dont la sucrosité est dans le première tranche des vins liquoreux. Il peut donc se déguster bien frais à l’apéritif, mais aussi avec un foie gras de canard ou des desserts frais et/ou acidulés.
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L’appellation Monbazillac
L’appellation Monbazillac fait partie des grands liquoreux du Périgord, dans le sud-ouest, en Dordogne. Le vignoble s’étend sur 2000 hectares répartis en 5 communes autour de Monbazillac. Il ne produit que des vins blancs liquoreux.
Au cœur du Bergeracois, il fait figure d’exception car une grande partie des ceps sont exposés plein nord. En effet, ces derniers couvrent des coteaux pentus qui font face à la ville de Bergerac, sur la rive gauche de la Dordogne. Ces terroirs bénéficient davantage des brumes matinales d’automne qui favorisent le développement de la pourriture noble. Certes, dès le XVIIe siècle, les vignerons ont remarqué que grâce à ce micro-climat, le botrytis cinerea donnait des vins délicieusement sucrés.
En effet, l’appellation Monbazillac offre une richesse en sucre de 45 g / litre. Il y a une teneur de 85 g / litre pour les sélections de grains nobles, mention réservée aux vins obéissants à des conditions de récolte et de vinification plus strictes, ainsi qu’à un élevage de 18 mois.
Les Monbazillac sont produits à partir des cépages blancs bordelais, récoltés à la main par tries successives. A savoir le sémillon, sauvignon et muscadelle. Dans l’ensemble, ces ceps poussent sur des sols argilo-calcaires.
L’appellation Monbazillac donne des vins floraux aux accents de miel, fruits secs, amande et noisette. Gras, puissants, ils s’équilibrent grâce à une certaine vivacité. Le Botrytis cinerea apporte cet incomparable goût de rôti.
Ces vins sont très agréables jeunes. Toutefois, ils peuvent vieillir une bonne dizaine d’années.
Le Sémillon, cépage unique du Monbazillac
Cépage blanc du Bordelais qui a fait la réputation des vins de ce vignoble et du Bergeracois voisin (Monbazillac), notamment en matière de liquoreux (Sauternes, Barsac…).
Dans ces régions, il est assemblé au sauvignon et à la muscadelle pour donner des vins de grande qualité parfois secs mais surtout doux. Moins aromatique que le sauvignon, il délivre des notes de miel, de cire d’abeille, de fruits secs, et apporte beaucoup de rondeur et de gras en bouche.
Le sémillon s’est répandu dans les vignobles du Nouveau Monde, où il est parfois vinifié seul (comme en Australie).
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